surréalisme encore et toujours

Mexico, pays du surréalisme.

Ce week end , j'ai nagé 4 kms dans la baie d'Acapulco. Course très sympa, avec au départ près de 3000 personnes se bousculant et se noyant pour atteindre le premier rocher du parcours...

Acapulco, un des exempls de la vie contradictoire de Mexico : des endroits magnifiques et roses, kistch au possible et à deux pas une pauverté crasse et des gens épluchant des noix de coco sur le trottoir.

les bus de la costera, qui longent la corniche, hurlant du merengue ou du rnb et faisant péter les basses ( cardiaques s'abstenir) jusqu'à ce que le moindre pékin soit alpagué au bord de la rue et plus tard toi jeté à destination .

Les plages, il y en a une où un travesti égaré de Priscilla queen of the desert et qui se serait baffré de gaufres t 'accueille en tongues ensablées . Un peu plus loin les gens affalés sirotent leur bière au bord d'une eau gazoilisée puis la jetent nonchalamment sur le sable juste devant le panneau " réserve écologique"...

L'hotel , silencieux à partir du 5° étage, qui finalement devient un suplice chinois lorsqu'une damoiselle sans culotte remonte et redescend sans s'arrêter telle Sysiphe les escaliers en faisant claquer ses hauts talons toute la nuit, au milieu des panneaux "silencio en el hotel".

la place centrale, gorgée de monde, qui t'offre des "abrasos gratis" ( embrassades gratis) , au mileiu des processions en l'honneur de la vierge de la Guadalupe et de ses miracles.

les nuits très agitées et le retour en bus premiere classe dans des fauteuils tellement confortables qu'on ne souhaite pas que le voyage s'arrête, au milieu de doux rêves.

Aujourd'hui visite d'une synagogue. De la rue, rien n'y parait. Apres avoir passé les sas de sécurité, l'énormité de l'endroit impressionne. et le guide de demander aux élèves quels sont les dix commandements:

et l'élève de répondre :

"no matas

no robas

no seas mala onda" ....(lol)