Mexico l accueillante

Or donc, le retour au Mexique s'est fait tranquillement. Du coup, mardi je fais un effort pour sortir en ville le soir dans un quartier à la mode que je déteste habituellement.

Rendez vous à 20h. D'habitude je mets 20 minutes pour m'y rendre. Là je pars à 19h30, sous une pluie battante. Déjà, une demi heure pour choper un taxi. Pas possible de prendre le métro car trop loin de chez moi. Une heure après j'étais encore dans le taxi, en plein dans les embouteillages , monstrueux ce soir là; Du coup, excédé, je suis sorti du taxi et je continue à pied. Malheureusement, j'étais encore loin du quartier en question et une demi heure apres j'ai décidé de laisser tomber, me disant que mon rencard n'allait plus être là après 1h30 d'attente. J'ai demandé mon chemin pour trouver le métro, et trois fois de suite les gens se sont enfui effrayés. Ce n'est pourtant pas ma chemise violette et mon allure rouquine qui les ont effrayés. Quoi donc alors? Et c'est à ce moment là, dans un grand moment de solitude, que j'arrive enfin à découvrir le point commun entre Mexico et la campagne, qui jusque là m'avait échappé : en effet parfois je qualifierais l'hospitalité de cette ville par ses rues encombrées comme ce qu'on trouve sur les chemins de campagne après le passage des chevaux ou des vaches.

Finalement, trois heures de perdues pour un rencard raté. Bel effort.