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journal de bord à Mexico
1 mars 2008

les courses au supermarché -bis

j'avais déjà fait un petit article concernant les courses au supermarché.

cette fois ci le ton sera différent, je ne parlerai pas du fond ( c'est à dire la qualité de la bouffe), mais de la forme.

comment dire...

Forcément quand je vais au supermarché, je suis obligé de sortir de mes pensées. On pourrait se dire qu'on peut aller faire les courses tout en réfléchissant à son boulot, ou à des choses plus agréables, que sais-je?

Mais non, forcément, assez rapidement le spectacle auquel on assiste nous plonge dans la réalité.

Déjà avant d'arriver, on se demande si on va croiser un crocodile géant dansant le merengue. Alors aujourd'hui, pour une pub nivea, un couple s'étant mis devant la circulation , en maillots, bien crémés, et dansaient le tamouré (?) , tout en tapant les percussions.

Ensuite on passe devant les affiches du cinéma du supermarché, avec bien en évidence tous les films d'horreur ou de sadisme américains imaginables, avec à côté des niaiseries pour adolescentes en fleur.

Ensuite, on récupère son chariot, et on croise toutes les familles complètes faisant leurs courses. Bien évidemment j'essaye toujours d' être stratégique et bien élevé avec mon chariot, c'est à dire je le laisse dans un endroit où il ne gène personne. Mais je pense être le seul dans ce cas dans ce magasin. Mais finalement, au milieu des embouteillages, on ne s'énerve pas comme on pourrait le faire en France. Ici les gens sont tellement patients et souriants qu'ils pourraient rester bloqués dans les couloirs des heures sans même protester. Du coup, dans l'ambiance, je suis souriant aussi, mais évidemment mes pensées ne sont pas encore tournées vers des choses plus oniriques que les courses. Prenant mon mal en patience, je finis pas arriver aux caisses, où je n'aurai même pas à faire mes sacs, car d'aimables seniors les rempliront doctement. Et pour terminer, le retour à l'appart doit se faire quand même avec précaution, les courses à la main; en effet comme je l'ai déjà écrit , le piéton inconscient a peu de chances de traverser sans encombre les passages justement piétons .

Finalement on retrouve enfin ses pensées oniriques de retour au foyer silencieux et protecteur , non sans un sourire après avoir recroisé les baigneurs en maillot se tremoussant devant les voitures.

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